- 13, avenue Sergent Moke, Centre d'accueil Mgr Shaumba, C/ Gombe
Depuis 1996 jusqu’à ce jour, la RDC a été réputée capitale mondiale du viol et, par ricochet, zone des massacres provoquées par des présences des groupes armés et des conflits politiques. Dans ce registre, la RDC a connu un relief particulier avec des conflits post-électoraux à l’origine d’instabilité du système politique de notre Pays. Aussi, il faut noter le spectre du tribalisme et des frustrations autant visibles dans la société congolaise aux termes des élections de décembre 2018. Sur cette base, ce programme met en place des projets de promotion et création des cadres d’échange entre populations et acteurs politiques sur la paix durable et la réconciliation nationale. Des projets de sensibilisation communautaires sur la culture à la paix pour le vivre ensemble sont prévus dans les provinces de la RDC.
Il est clairement constaté, depuis ces deux dernières décennies, une recrudescence de violation des droits humains et libertés fondamentales des citoyens. Sur cette liste, l’on note : des meurtres secrets ou publics suites aux opinions politiques, des exils forcés, des arrestations arbitraires , détention illégale , des traitements inhumains et dégradants (Cf. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme DUDH) , des traitements inhumains dans certains cachots, des conditions dégradantes dans certaines prisons, et autres violations des droits et libertés fondamentaux des citoyens restreintes lors notamment de différentes manifestions publiques souvent dus aux opinions publiques et autres types de revendications des violations des libertés fondamentales des citoyens lors de manifestations publiques, etc… De cette occurrence, ce programme prévoit des projets susceptibles de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’appareil judiciaire en RDC. L’Eglise du Christ au Congo, active, par le biais de la Commission, un programme de surveillance du strict respect des droits et devoirs fondamentaux des populations ainsi que de l’Etat. In fine, l’Eglise redynamise le monitoring de surveillance à la fois face à l’Etat et à la population. Dans ce cas de figure, un accent particulier est mis sur les victimes des guerres, les personnes déplacées ou déracinées, les enfants soldats ou ceux qui travaillent dans des carrières minières, les femmes victimes de viols et autres atrocités, les exilés politiques, etc…
Au regard du besoin pressant d’améliorer la gouvernance dans notre Pays tel que relevé par plusieurs organisations non gouvernementales au niveau national et international, ce programme passe fondamentalement par des projets de lutte contre les antivaleurs dans la gestion de la République dont les corollaires sont : la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, l’évasion fiscale, le délit d’initié et le manque de rationalisation dans la procédure de dépenses du trésor public. Ainsi, ce programme vise contribuer à l’amélioration du climat des affaires et à la stabilité macro-économique en RDC. Il s’engage à contribuer à rationaliser le circuit administratif de l’appareil de l’Etat à plusieurs niveaux. Plus encore, ce programme prévoit contribuer à l’éducation au civisme fiscal à donner aux dirigeants et aux populations. D’un côté pour sensibiliser les dirigeants à contrôler la gestion rationnelle des impôts et taxes à tout le niveau. De l’autre côté, conscientiser la population à veiller et faire confiance à l’Etat en vue de payer différents impôts et taxes. A ce titre, ce programme prévoit s’étaler sur des projets éducationnels relatifs à la planification et au contrôle citoyen du budget de l’Etat et de celui des entités territoriales décentralisés. Dans le but de concrétiser le tournant décisif de l’histoire politique de notre Pays par le passage du régime dictatorial au régime démocratique, le Constituant de 2006 a institué sur la base de l’actuelle Constitution le mode démocratique d’accession et, le cas échéant, de sortie des pouvoirs politiques. La consécration de la durée des mandats électifs et le nombre de leur renouvellement, le mode de scrutin et le critérium d’éligibilité en sont le soubassement. Ainsi, la Loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante adoptée par le Parlement fixe toutes les dispositions particulières ainsi que ses mesures d’application. Ce qui donne au pouvoir organisateur des élections le fondement de la validité de son entière indépendance. Ce faisant, l’objectif primordial assigné au pouvoir organisateur des élections est d’endiguer le phénomène d’illégitimité des Institutions politiques et de leurs animateurs ce, par l’organisation des élections libres, crédibles, transparentes et apaisées. Fort est de constater que depuis 2006 jusqu’au scrutin de 2018, la Commission Electorale Nationale Indépendante devient un élément crucial de crise postélectorale. La perpétuelle problématique de la non-conformité des résultats de la CENI à l’expression du souverain primaire demeure posée avec acuité. Pour cause, la forte politisation de la CENI par une pléthore des délégués des partis politiques dans la composition de sa plénière, les interférences et manipulations du pouvoir politique, la pratique de corruption, le manque de notoriété de certaines personnalités membres du Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante, etc… En réaction, l’Eglise du Christ au Congo s’engage à contribuer dans l’effort de rationaliser l’indépendance de la CENI par la réforme du système électoral et la redynamisation de sa Mission d’observation électorale. Cela conduirait inévitablement à sauver notre jeune démocratie susceptible de donner la légitimité aux Institutions politiques du Pays et leurs animateurs.
Le récit biblique sur la création, notamment en Genèse 1 et 2, montre comment l’Eternel se révèle en architecte d’une œuvre grandiose qu’est la création de la nature avec tout son écosystème. C’est à ce titre que l’une des recommandations clairement formulées à l’homme est d’entretenir la terre et de la protéger. Il est incontestable que la vie sur terre n’est possible qu’à condition de vivre en harmonie avec la nature. Or, notre Pays regorge une immense potentialité d’écosystème au point d’en constituer la deuxième réserve mondiale. Ainsi, l’Eglise offre un cadre spécifique d’élaboration des projets, d’échanges et de recherches scientifiques sur les perspectives environnementales. Question d’impliquer les chrétiens en particulier et les Congolais en général à s’imprégner de la problématique majeure relative aux enjeux climatiques. A ce sujet, l’Eglise à travers la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création) organise des formations et sensibilisations aux fins d’aider nos populations à savoir vivre de manière écologique. En sus, contribuer à la conscience collective de manière à capitaliser les richesses écologiques qu’égorge notre Pays. Le programme de sauvegarde de la création vise à définir et appliquer la politique générale de l’ECC en matière des ressources naturelles et environnement, contribuer à l’éducation civique de la population sur la sécurité alimentaire, contribuer à l’éducation sanitaire de la population sur les maladies virales ou épidémiologiques, contribuer à l’éducation civique de la population sur la protection de nos forêts et au développement durable, veiller à la gouvernance rationnelle des ressources naturelles et environnement
La Commission exerce ses activités sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, au regard du ressort de l’ECC, à titre principal. Toutefois, en cas de besoin et conformément à ses objectifs, elle peut étendre ses activités et actions au-delà des frontières nationales.
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